Après La Soucoupe et le Perroquet, le jeune metteur en scène surdoué Paul Pascot revient à La passerelle avec un western moderne. Une odyssée à deux voix, dans la France des 70’s.
Ils sont deux, et tout les oppose. Babar, le grand costaud, timide étudiant qui a choisi médecine pour faire plaisir à ses parents, et qui garde bien enfouis à l’intérieur de lui sa soif de justice et son envie d’ailleurs. Et Jo, le petit nerveux, l’électron libre qui connaît la vie, qui sait comment on se bat, comment on drague les filles et vole des voitures. Dans la France des Valseuses, une France où l’élan de 68 se heurte au choc pétrolier, au conservatisme et au manque de perspectives, ces deux-là vont vivre une amitié aussi improbable qu’intense. Et entreprendre un voyage qui les mènera à la fin de l’adolescence.
La genèse de ce spectacle commence au printemps 2017, quand La Passerelle commande une lecture au jeune metteur en scène Paul Pascot. Il choisit sans hésiter ce texte de Serge Kribus, qu’il porte en lui depuis longtemps. Et pour dire les dialogues si vivants, il embarque dans l’aventure deux comédiens formidables, Maurin Ollès et Edward Decesari. L’alchimie fonctionne immédiatement : « Ce que j’avais projeté dans ma tête s’est confirmé dès les premiers jets de lecture », confie Pascot. On parie que sur scène, les deux acteurs donneront encore plus d’ampleur à ce road trip tragique – l’issue est donnée dès le début –, libre et fulgurant comme un souffle, accompagné d’une bande son rock’n’roll signée Bob Dylan, Janis Joplin ou David Bowie.
Teaser du spectacle
La Presse en parle
« Dans un subtil travail en épure, les comédiens, confinés chacun dans leur espace, ne se toucheront jamais, et pourtant, rarement une relation aussi fusionnelle a été portée à la scène. Paul Pascot, le metteur en scène nous offre une plongée bouleversante dans l'essence même du théâtre, soulignée finement par les lumières de Dominique Borrini.»
Zibeline
« Sur la scène, un seul accessoire, un grand escalier de fer qui tourne tout au long du spectacle souvent de manière imperceptible. Pas de décor, mais un jeu de lumières somptueux signé Dominique Borrini. Un texte qui claque porté par deux comédiens d'exception (...)
Impressionnante de sobriété, la mise en scène de PAul Pascot est d'une beauté formelle absolue.
Rappelant à la fois l'univers du roman de Steinbeck Des souris et des hommes et celui du célébrissime road movie Easy Rider la vision que Paul Pascot a de la pièce de Kribus, demeure déchirante d'humanité. On le doit à son travail d'une interlligence aiguë (...)
La complicité entre les deux comédiens est plus qu'évidente. Elle éclate littéralement tout le temps des scène si intenses du texte et leur prestation au souffle épique renforce la magie de cette pièce noire et solaire à la fois, servie avec éclat et humilité. »
La Provence
« Un hymne à la vie, à la liberté et à la volonté de changer le monde.
Une ambiance avec juste ce qu'il faut d'éléments pour permettre au spectateur de poser son propre imaginaire. Et cette astucieuse idée de toujours garder à distance les deux personnages comme pour mieux les rapprocher dans l'histoire. De la grande cuisine...»
Le Dauphiné Libéré
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Portrait
de Paul Pascot
Dauphiné Libéré 29 octobre 2018
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Portrait de Paul Pascot
Zibeline n°8 - 2 novembre 2018
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Article de retour de L'Amérique
Le Dauphiné Libéré - 7 novembre 2018
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Article de retour de
L'Amérique
La Provence - 11 novembre 2018
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Article de retour de L'Amérique
Zibeline - 11 novembre 2018
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Interview de Paul Pascot
Nice Matin - 29 novembre 2018
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Portrait de Paul Pascot
La provence - 21 décembre 2018
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