Le théâtre de Feydeau est bien plus qu'une succession de portes qui claquent. En utilisant d’imparables ressorts comiques, il décortique le désir amoureux et la confusion entre pulsions et sentiments, dans le monde bourgeois du XIXe siècle. Philippe Adrien, qui s’empare pour la première fois de cet auteur, monte avec délectation Le Dindon.
Point de départ de ce texte, le vaudeville se développe autour de personnages truculents : deux jeunes femmes qui jurent de prendre un amant si elles se découvrent trompées par leur mari, deux sémillants noceurs tout prêts à leur rendre ce service, une volcanique Anglaise qui menace de se suicider, un Londonien à l'accent marseillais, un médecin-major à la retraite et sa femme sourde comme un pot...
D'erreurs en quiproquos, lequel de ces coqs – souvent cocus – remportera le combat de basse-cour ? Dans un décor qui tourne, à l’unisson des têtes des personnages, on assiste à un jubilatoire renversement des rôles où ces dames finissent par l'emporter, femmes-objets devenues sujet et maîtresse de leur destin !
Philippe Adrien tire les ressorts de cette comédie avec une liberté qui s’autorise tout, la finesse comme l'excès, dans une mise en scène survoltée!
--------------------------------------
EXTRAITS DE PRESSE
« Encore un Dindon ! Oui mais celui-ci vaut le voyage, car c’est une véritable tornade qui vous y attend, un déchaînement d’éléments farcesques orchestré de main de maître par Philippe Adrien. Des trombes de folie, une avalanche de gags jusqu’à épuisement d’une troupe d’acteurs formidables. »
Le Figaro Magazine
« Dès l’ouverture, le spectateur est conquis. Le mouvement est incessant : plateau tournant et portes qui claquent font le régal du public, installé dans un registre pourtant bien codifié. Et justement, la force du metteur en scène est d’avoir su jouer avec ces codes en les poussant à l’extrême. Que d’intelligence et de profondeur. » Les Trois Coups