« Spontané, engagé et viscéral » : tels sont les mots qu’emploient Brandon Masele et Laura Defretin pour qualifier leur travail, largement inspiré du monde des battles, ces défis chorégraphiés sur fond de musiques urbaines. Lui est danseur électro, vice-champion du monde de la discipline ; elle vient du hip hop. S’ils écumaient les scènes chacun de leur côté - on les a vus aux côtés d’Angèle, Stromae ou de Christine & The Queens - leur rencontre leur a donné envie de conjuguer leurs langages et de développer leurs propres projets. Rave Lucid, leur première pièce de groupe, nous immerge dans les codes urbains et techniques de haut vol de la danse électro, qu’on a baptisée à tort « Tecktonik ».
Une danse plus athlétique qu’il n’y paraît, qui confine à la transe. Au plateau, ils sont dix Eboï et Equeenz (danseurs et danseuses électro) comme ensorcelés par la musique originale de NikiT, à dégager l’énergie communicative d’un clan uni par le pur plaisir de la danse. À travers la force dégagée par leurs mouvements, tout en jeux de bras nerveux et graphiques, c’est rien de moins que l’adrénaline de la nuit qu’ils font passer dans nos veines.
Mise à disposition de gilets vibrants à l’adresse de nos spectateurs déficients auditifs ou souffrant d’un trouble du spectre autistique.