La billetterie sera ouverte à tous dès le 22 juin dès 10h que vous souhaitiez vous abonner ou simplement acheter des billets à l’unité.
Festival dédié aux arts de la rue, Tous dehors (enfin) ! propose une programmation éclectique et familiale mêlant théâtre, cirque, danse, musique et arts plastiques...
Après trois annulations, la grande fête des arts dans l’espace public Tous dehors (enfin) ! vous est à nouveau proposée en cette rentrée 2021, comme une grande fête de retrouvailles avec la création artistique.
2 soirées, 2 concerts, 2 femmes puissantes
Telle une sirène électro, Laure Brisa nous mène avec sa harpe dans des univers oniriques et ensorcelants. Instrumentiste et chanteuse, elle travaille comme on peint un tableau, par couches successives. À sa harpe électrifiée, elle superpose effets sonores, percussions et mots – les siens ou ceux de grands poètes. Un voyage sensible auquel on s’abandonne sans retenue.
2 soirées, 2 concerts, 2 femmes puissantes
Radicale et singulière, Ottilie [B] trace sa route hors des sentiers battus. Plus qu’une chanteuse ou une musicienne, elle est une sculptrice qui taille dans les sonorités venues du monde entier des écrins à la mesure de sa voix. Entre slam et chanson, mélopées ancestrales et musiques électroniques, cette aventurière sera accompagnée sur scène du violoncelliste Olivier Koundouno.
Le roi du Danemark est mort, assassiné par son frère, qui s’est déjà emparé de son trône. Hamlet, le fils du roi, veut venger son père... Un fougueux collectif mène tambour battant ce Hamlet dans lequel le public est au contact direct des comédiens. Un théâtre vivace, brut, intense, qui redonne toute sa modernité à la tragédie de Shakespeare.
Un homme, une femme, chabadabada... Et si, au paradis, tout ne s’était pas passé exactement comme on nous l’a dit ? Dans cet irrésistible journal à deux voix, Mark Twain retrace avec humour le chemin de l’humanité et nous invite à le suivre, seul.e ou mieux : accompagné.e.
Le plastique, un matériau fantastique ? Autour d’un grand bac à sable, d’objets divers et d’une mystérieuse machine à recycler, le conteur érudit David Wahl nous invite à réfléchir aux enjeux écologiques de notre époque. Un moment ludique et joyeux de sensibilisation au recyclage.
Comédien de la compagnie 26000 couverts (L’Idéal Club), Kamel Abdessadok se lance un défi en solo : celui de raconter son parcours. S’emparant des archétypes du théâtre populaire (stand up, ventriloquie, chanson...) pour développer sa propre mythologie, il signe un seul-en-scène à la fois clownesque et mélancolique, drôle et sensible.
Un jeune loup de la politique, une mère de famille à deux doigts de la précarité, et un monde au bord de la rupture sociale et écologique. Comment en sommes-nous arrivés là ? Un spectacle de politique-fiction en forme de réveille-méninges, à l’écriture coup de poing, par une compagnie irradiant de talent.
Entre stress et culte de la performance, ils sont deux à préparer ce qui ressemble à un entretien annuel : l’évaluée et l’évaluateur. Au fil de leurs mots, ce sont tous les maux de la souffrance au travail qui s’expriment. Cependant, dans sa mise en scène, Cécile Brochoire a aussi choisi de nous montrer la part intime de ces forçats de l’entreprise et leurs rêves cachés. À découvrir !
À l’école, une professeure aborde l’histoire en faisant jouer à ses élèves des scènes d’époque. Mais quand il s’agit d’aborder « nos ancêtres les Gaulois » et leurs nattes blondes, les problèmes commencent pour Arthur, Ibrahim et Camille… Avec humour, la compagnie du Double (Arthur et Ibrahim) interroge notre rapport aux récits et la façon dont le théâtre et l’histoire peuvent nous permettre de penser le présent.
Cette « demoiselle » est née de la réunion de trois musiciens de grand talent, Sofiane Saidi, Rodolphe Burger et Mehdi Haddab. Après avoir croisé leurs voix, guitare, oud électrique et synthés plusieurs fois, ils ont eu envie de construire un vrai projet en trio, explorant les rives du blues, de l’électro et du raï. À la clé, un mariage énergisant, un énorme kif !
Phèdre en mode one-man-show ? Vous n’auriez osé en rêver, François Gremaud (Conférences de choses) l’a fait ! Dans ce solo qui a fait un carton au Festival d’Avignon 2019, il met en scène un professeur passionné par la pièce au point d’en interpréter tous les rôles. Et fait sonner les célèbres vers de Racine comme un texte contemporain dans un monologue joyeux et interactif.
Plusieurs danseurs du spectacle étant affectés par le Covid 19, nous sommes au regret de devoir annuler les représentations du spectacle Baobabs.
Particulièrement reconnue pour son travail avec les enfants et adolescents, Josette Baïz a taillé sur mesure ce conte écologique d’une belle ambition qui donne la parole aux enfants sur l’état du monde, et dans lequel se mêlent danses métissées et images vidéo. Sur scène, 14 danseurs âgés de 8 à 12 ans vous blufferont par leur technique affutée et l’émotion qu’ils communiquent. À voir en famille.
Un corps et une voix dessinent dans la quasi obscurité du plateau les contours d’une forêt, pour nous raconter le destin d’une enfant sauvage que l’on veut ramener chez les humains. Un seul en scène hors norme, d’une grande puissance plastique et poétique, qui s’adresse directement à nos sens.
Avec ses « causeries » érudites et insolites, David Wahl, conteur né, réinvente sur scène l’art des salons. Il mêle jusqu’à l’ivresse art de la rhétorique, humour, anecdotes et découvertes scientifiques parfois confidentielles. Cette fois, il se penche sur notre rapport à l’océan et à ses créatures. Un régal.
Quand le trio franco-syrien Bab Assalam (oud électrique, percussions, clarinette et chant) fait appel à un spécialiste du hula-hoop, ça donne... un étonnant concert « tourné » ! Ici, les musiques soufies et le motif du cercle du derviche sont revus et corrigés dans une optique résolument contemporaine. Et la transe soufie, réinventée, devient poésie circassienne.
LE CONCERT EST ANNULÉ
Si l’écriture du pianiste Benjamin Faugloire est nourrie d’influences diverses, de Bowie à Radiohead en passant par Hans Zimmer, c’est bien dans le jazz que sa musique s’exprime. Treize ans après la création de son trio, il nous présente « L », son 4e album. Un set qui nous trimballe d’émotion en émotion, sur des rythmes hypnotiques propices à la rêverie. Une invitation au voyage.
Attention changement d’horaire : dim 23 jan à 18h
Une fable époustouflante pour 8 interprètes, un cheval et des pigeons qui interroge sur l’état du monde. À voir absolument !
Dans un espace en noir et blanc à plusieurs étages surgit une tribu venue d’on ne sait où. Est-ce la fin, ou le début d’un monde ? Mêlant geste théâtral, cirque, danse, arts plastiques, hommes et animaux, la compagnie Baro d’evel (Bestias) crée des spectacles en forme de visions, incroyablement libres, vivants et poétiques.
Quand un malicieux duo de jongleurs franco-japonais se met en quête du « yôkai » - de « l’esprit » qui impulse et nourrit son jonglage… Un travail magistral sur l’animalité du corps et l’essence du mouvement, un univers ludique, poétique évoquant Miyazaki.
Avec "Gravité", Angelin Preljocaj rebondit sur la théorie de la gravitation universelle et signe une de ses plus belles chorégraphies. Sur des musiques allant de Bach à Daft Punk, treize danseurs magnifiques se libèrent du poids de leur corps et cherchent les chemins vers la légèreté, contrent la gravité pour se lever et danser avant de rejoindre de nouveau le sol. Une pièce somptueuse et planante !
Avril 1987. La première chaîne de la télévision française est privatisée et vendue au Groupe Bouygues. Une bande de journalistes vit avec émotion cette révolution culturelle. Entre documentaire et fiction, faits réels et souvenirs personnels, Thomas Quillardet (Où les Cœurs s’éprennent) revient sur un épisode qui raconte aussi notre rapport à l’information et au monde.
Danseur et chorégraphe, Hamid Ben Mahi se raconte, en mots et en danse. Son enfance, ses racines algériennes, l’apprentissage du hip hop dans la rue, la découverte de la danse classique et contemporaine, les clichés véhiculés sur le breakdance… Un solo inclassable devenu référence qui fait valser les étiquettes, et nous donne à voir un magnifique artiste dans toute sa singularité.
Vingt ans après Chronic(s), Hamid Ben Mahi poursuit son portrait autobiographique dansé. En deux décennies, la danse a changé, le monde aussi. Hamid a mûri, il a 47 ans, il n’est plus un danseur en devenir mais un artiste confirmé, qui, unissant une nouvelle fois le geste à la parole, porte un autre regard sur le monde.
Dans leurs spectacles en forme de dialogues frôlant l’absurde et l’auto-dérision, Anaïs Muller et Bertrand Poncet portent sur le monde un regard frais, drôle, et malgré tout sérieusement bouleversant. Cette fois, les voilà qui se perdent sur les traces de Marguerite Duras… Un spectacle « à la manière de » l’écrivaine, pour raconter son univers de l’intérieur.
C’est l’histoire d’une orang-outang bleue, rejetée par sa mère à cause de sa couleur. Une éléphante la recueille, et ce n’est que le début de ses aventures… Avec cette fable sur l’intolérance, sorte de relecture contemporaine du Vilain petit canard, Jean-Michel Rabeux offre une belle partition à une comédienne à l’énergie électrique. Comme sa fourrure bleue.
Imaginez des étendues enneigées, une petite louve brûlant de dévorer la vie et un cerf avec l’accent anglais. Intrigant, non ? Dans ce conte initiatique porté par des acteurs et marionnettes, Marie Levavasseur nous parle du chaos d’émotions que l’on a tous à l’intérieur de soi, et que l’on doit apprivoiser pour trouver l’harmonie.
Quoi de mieux qu’un spectacle dansé pour fêter le bonheur d’être à nouveau ensemble ? Avec ce spectacle célébrant les danses d’hier, d’aujourd’hui et pour demain, le chorégraphe Thomas Lebrun (Les rois de la piste ; Dans ce monde…) et ses 14 danseurs nous invitent à un pur moment de joie. 1001 danses en un spectacle, 1001 odes à la diversité et à la transmission.
Raconter la guerre d’Algérie sur une scène de théâtre ? Chiche ! Traversée kaléidoscopique des mémoires de cette guerre si longtemps refoulée, le spectacle s’est construit autour de témoignages personnels. Passant du récit au jeu, du réel à la fiction, de la poésie à l’histoire, une fresque poignante aux résonnances contemporaines.
Nous courrons au suicide écologique, et pourtant nous ne faisons rien. S’emparant de la conférence en forme de cri d’alerte de l’astrophysicien et philosophe Aurélien Barrau, François Gremaud (également metteur en scène de Phèdre !), l’adapte et la confie au comédien Aurélien Patouillard. Résultat, un solo tragi-comique qui fait résonner autrement le discours scientifique.
De la reconstitution à la fiction, du récit sociologique à l’enquête policière, Saint-Félix raconte un petit village français, miroir des tensions du monde et des paradoxes de la société. Un spectacle à la scénographie maligne, qui raconte avec subtilité des vies rarement montrées sur scène.
À l’occasion de cette deuxième édition « une année, un auteur », organisée par la région Sud avec le soutien de la Succession Camus, Charles Berling donnera corps à différents textes d’Albert Camus.
Après Quatorze et Taïga, la toute dernière création de la compagnie Cassandre s’appuie sur l’actualité politique (les élections présidentielles de 2022) pour nous parler démocratie et institutions. Il y sera question d’abstention, de vote de cœur et de vote utile, de langue de coton et de langue de bois, de Jupiter et de de Gaulle...
Dans un monde où l’on interdit aux filles de sortir seules pour les protéger d’un obscur danger, trois sœurs rêvent de liberté. La metteuse en scène Odile Grosset-Grange signe ici une réflexion sensible sur la famille et la place des femmes dans un monde régenté par les hommes. Inspiré par les contes, un texte politique de Mike Kenny, émaillé d’humour et de suspens.
Et si notre monde ultra technologique connecté était en train de nous lâcher ? Au carrefour du mime et des arts plastiques, Julien Mellano nous montre un déraillement possible des réalités virtuelles vers l’absurde et la poésie. Un solo à l’humour pince-sans-rire, basé sur les effets sonores et le détournement d’objets, à découvrir absolument.
Dans ce projet très personnel, le comédien Paul Nguyen et la romancière Brigitte Macadré racontent leur double origine, française et vietnamienne, et interrogent leur histoire mal connue. De ce dialogue à deux voix mêlant enquête, introspection et fiction façon puzzle, surgissent des fantômes romanesques, tout droit sortis de l’Indochine française.
À partir de versions méconnues du Petit Chaperon rouge, la metteuse en scène Edith Amsellem nous parle du cycle de la vie des femmes, de la puberté à la ménopause, de la transmission, du désir et des peurs féminines intériorisées depuis des siècles. Un spectacle pour ados et adultes, plastique et théâtral, envoûtant et immersif, qui devrait faire résonner le cœur de la Pépinière..
Festival dédié aux arts de la rue, Tous dehors (enfin) ! propose une programmation éclectique et familiale mêlant théâtre, musique, cirque, arts plastiques et danse....
Venez découvrir l’ensemble des spectacles et des expositions programmés la saison prochaine au théâtre La passerelle.
La présentation sera suivie d’un buffet/apéritif le long de la Luye.
Ouverture des billetteries - guichet et internet - dès le mardi 21 juin à 10h