La représentation de ce soir - jeudi 19 janvier - à 19h est annulée en raison du suivi par une partie du personnel, de l’appel au mouvement de grève national lancé par plusieurs syndicats contre la réforme des retraites.
> Vous pouvez vous reporter sur la représentation de vendredi 20 janvier à 20h30, dans la limite des places disponibles.
Merci d’informer la billetterie par mail à accueil@theatre-la-passerelle.com ou par téléphone au 04 92 52 52 et de vous munir de votre billet de jeudi.
> Vous pouvez également vous faire rembourser sur présentation de votre billet et d’un RIB avant le 17 février 2023 auprès de la billetterie.
Qu’est-il arrivé à la mère du célèbre chanteur yéyé Danny Valentin ? Dans des décors transpirant les sixties, ce spectacle musical croisant drame intime, faits historiques et polar burlesque nous entraîne de Paris à Budapest.
"Seul sur ce quai, je suis toujours seul sur ce quai, comme un enfant seul sur ce quai" ... de cette complainte, le chanteur à succès Danny Valentin a fait un slow qui cartonne. Ce que ses fans ne savent pas, c’est que ce tube est autobiographique. Des années plus tôt, alors qu’il était enfant, la mère de Danny l’a abandonné dans une gare. Cet événement l’a plongé dans la dépression. Un détective privé se met à enquêter sur son histoire…
Thriller loufoque ? Récit d’espionnage ? Fresque historico-politique ? Drame intimiste ? Comédie musicale ? Nosztalgia Express est un peu tout cela à la fois. Pour nous raconter cette épopée très cinématographique, Marc Lainé, directeur de La Comédie de Valence, a coiffé sa casquette d’auteur, metteur en scène et scénographe. Avec brio, il nous entraîne dans une aventure à rebondissements construite sur des allers-retours entre plusieurs époques, imbriquées comme des matriochkas. De la Hongrie de 1956, écrasée sous le joug soviétique, à 1989, année où le bloc de l’Est a commencé à se déliter, il conjugue habilement guerre froide et mélodies sixties, aidé par une formidable équipe de comédiens chanteurs et musiciens. Dans ses visions mélancoliques de quai de gare ou de lobby d’hôtel éclairé par un fragile néon, on croit voir les tableaux d’un Edward Hopper de l’Est. Avec sa narration chantée, c’est aussi aux films de Christophe Honoré que l’on pense. Une très belle réussite.
Autour du spectacle
Rencontre Tchin’
Jeu 19 janv à l’issue de la représentation à l’Entre-sort